sexta-feira, 8 de agosto de 2008

Salzburgo 2008 - I



Por fim, o Festival de Salzburgo é digno de referência pela imprensa não germânica! Não era sem tempo! Aliás, não sei a que se deve tal boicote...

Bom, de uma só cajadada, o Le Figaro apresenta uma leitura crítica de três dos pilares líricos da edição 2008 do festival em questão: Otello, Don Giovanni e Roméo et Juliette.

Eis, em síntese, o que o diário francês diz de Otello, dirigido por Muti:

«Ce choix du cœur et de la continuité a été aussi celui de la classe et de l'élégance tant Riccardo Muti a impressionné dans la construction de l'œuvre. Du tonnerre et des éclairs des premières mesures jusqu'à la mort d'Otello, il impose une énergie tragique, trouvant dans les passages les plus intimes comme les plus violents toujours la couleur idoine. L'Orchestre philharmonique de Vienne, avec lequel il est en parfaite osmose, est l'instrument idéal pour rendre toutes les nuances de cette œuvre crépusculaire de Verdi. La distribution vocale met en valeur le timbre et la souplesse de la soprano russe Marina Poplavskaya, qui interprète Desdémone. Carlos Alvares est également, comme à son habitude, excellent, quoiqu'un peu trop lisse, dans le rôle du traître Iago. Le manque de projection, sur l'imposante scène du Grosses Festspielhaus, vaut quelques huées, bien injustes, au jeune Letton Aleksandrs Antonenko qui chante Otello.»

Já no tocante a Don Giovanni, ao que parece, o ponto mais forte assentou numa exemplar distribuição:

«La distribution vocale reste le meilleur de ce Don Giovanni. Christopher Maltman et Erwin Schrott forment un duo convaincant, le ténor Matthew Polanski est un Don Ottavio à la voix claire et à la projection puissante. Annette Dasch était annoncée souffrante le vendredi où nous l'avons entendue, ce qui explique sans doute une certaine monotonie de son chant, Dorothea Röschmann était en revanche une émouvante Don Elvire, à l'aise dans la tessiture.»

Por fim, o dito jornal elenca ainda as virtudes de um Roméo et Juliette que, infelizmente, não contou com a mais bela presença lírica da actualidade, La Netrebko:

«Rolando Villazon et Anna Netrebko, qui ont déjà triomphé ensemble à Salzbourg dans la Traviata, avaient été pressentis. Enceinte, la soprano a été remplacée par la jeune Géorgienne Nino Machaidze, qui a montré de belles qualités, malgré l'acidité de ses aigus. En revanche sa diction en français laisse à désirer, tout comme d'ailleurs celle de son partenaire, malgré d'indéniables progrès. Le ténor a levé les craintes sur l'état de sa voix dans une salle difficile. Le timbre est toujours aussi beau et sa présence scénique compense son léger manque de projection.»

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